Au sein du Beau Vallon, la sécurité et le bien-être des travailleurs sont des priorités. Dans cette optique, le Service interne de Prévention et Protection au travail (SIPPT) joue un rôle fondamental pour assurer un environnement de travail sûr pour tous. Découvrez en plus sur le travail de conseiller en prévention et comment il veille sur votre sécurité et votre santé.

Au sein du Beau Vallon, existe une fonction parfois méconnue des équipes et pourtant indispensable à la sécurité de tous : celle de conseiller en prévention. Au Beau Vallon, ce rôle a été tenu pendant 15 années par Philippe Boudart. Aujourd’hui, c’est Méline Steenberghen qui reprend la casquette de conseillère en prévention, avec pour objectif de poursuivre le travail mené par Philippe et de continuer à assurer la sécurité de tous. Mais en quoi consiste exactement le travail d’un conseiller en prévention ? Ils nous dévoilent les secrets de cette fonction !

Conseiller en prévention, un rôle polyvalent et transversal

Fonction indispensable dans toute institution hospitalière, le rôle du conseiller en prévention est d’accompagner l’employeur et les travailleurs dans l’application de la loi sur le bien-être au travail. Concrètement, sa mission est de veiller à la sécurité de tous, comme l’explique Philippe « Le Conseiller en Prévention a la fonction utopique d’arriver à zéro accident. En réalité, son rôle est de mettre tout en œuvre pour assurer un suivi régulier de la réglementation, assurer la prévention pour éviter l’accident et mettre tout en œuvre pour réduire le risque d’accident ou les effets qu’il pourrait avoir ». « Nous sommes vraiment les garants de la sécurité sur l’ensemble du site de l’hôpital », ajoute Méline. Il est aussi un acteur clé dans la gestion des événements indésirables, l’analyse des accidents du travail et la formation du personnel.

Pour remplir sa mission, le conseiller en prévention agit sur 7 domaines majeurs : la sécurité des travailleurs, leur santé, les aspects psychosociaux, l’ergonomie, l’hygiène, l’embellissement des lieux de travail et l’impact de l’environnement. « Souvent les travailleurs pensent que nous nous chargeons uniquement de la prévention incendie et des formations qui y sont liées », raconte Méline. « Mais notre travail est beaucoup plus large que cela ! ».

Un regard externe pour un travail plus sûr

L’un des atouts majeurs du conseiller en prévention réside dans sa capacité à apporter une vision extérieure aux services. « Dans le travail, on ne fait parfois plus attention aux gestes quotidiens. Les habitudes s’installent et il arrive qu’on ne soit plus conscient des dangers auxquels on est exposé », précise Méline. « C’est là que notre rôle prend tout son sens. Face à ces habitudes bien ancrées, on apporte notre regard extérieur pour identifier et rappeler que ces risques existent ». Ainsi, grâce à leur expertise, Méline et Philippe identifient des risques invisibles au quotidien et mettent en place des solutions pour éviter les accidents.

Cette vigilance repose sur une observation de terrain, mais aussi sur une veille constante. « Le conseiller en prévention doit sans cesse se mettre à jour au niveau de la législation. C’est un métier pluridisciplinaire », souligne Philippe.

« Il est aussi important de préciser que l’on est indépendant de la direction », explique la conseillère en prévention. « On n’est pas là pour appliquer les demandes de la direction, mais bien pour améliorer les conditions de travail des membres du personnel ». Méline et Philippe garantissent ainsi une approche neutre et confidentielle, permettant aux travailleurs de signaler librement des situations à risque.

Un équilibre constant entre sécurité et soins

Le contexte hospitalier ajoute une complexité supplémentaire à la mission du conseiller en prévention : concilier sécurité du personnel et qualité des soins, comme l’explique Méline. « La particularité dans une institution comme le Beau Vallon, c’est qu’en plus d’être attentif au bien-être du personnel, on doit aussi penser aux patients et à leur quotidien à eux ». Ainsi, nos conseillers en prévention doivent veiller à l’impact des mesures prises et s’assurer qu’elles n’entravent en rien la prise en charge des patients.  « Pour mettre en place des mesures de sécurité qui conviennent à tous, on collabore beaucoup avec le terrain », poursuit la conseillère en prévention. « On rencontre très souvent les IEC et IECA des différents services, mais aussi le service technique, les représentants des travailleurs… Notre objectif est vraiment de trouver des solutions qui améliorent les conditions de travail, sans entraver la qualité des soins aux patients ». « Parfois, le soin peut primer sur la sécurité. Ces décisions sont toujours discutées avec le département médical, dans le but de trouver une solution qui limite le danger tout en respectant les impératifs de soin », confie Philippe.

Un métier de terrain, d’engagement et d’écoute

Être conseiller en prévention, c’est bien plus qu’un métier technique. C’est un engagement quotidien, fait d’écoute, d’analyse, de collaboration et de bienveillance. C’est un rôle essentiel qui allie rigueur, analyse et contact humain. « Ce que j’aime le plus dans mon travail, c’est l’analyse des risques et la recherche de solutions », raconte Méline. « J’aime l’idée d’apporter du confort au quotidien à mes collègues, de proposer des formations adaptées et de les sensibiliser à leur sécurité ».

Au-delà des obligations légales, le travail de conseiller en prévention est une véritable vocation : celle de garantir un environnement de travail plus sûr, plus serein et plus respectueux des besoins de chacun.