Historique
1914
La congrégation des Sœurs de la Charité de Jésus et Marie de Gand fonde « L’Asile du Beau Vallon » sur les hauteurs de Saint-Servais, le second institut pavillonnaire de Belgique pour femmes et enfants aliénés indigents.
1923-1925
Le Beau Vallon prend le statut d’Association Sans But Lucratif (ASBL) et s’étend en ouvrant de nouveaux pavillons sur le site de Saint-Servais.
1957
L’Ecole Ave Maria est créée sur le site du Beau Vallon, afin de former les gardes malades psychiatriques. L’école se spécialisera ensuite dans les études infirmières à orientation psychiatrique et est toujours présente aujourd’hui sur le site du Beau Vallon.
1974
La première collaboration entre le Beau Vallon et l’Université Catholique de Louvain (UCL) se met en place afin de permettre la formation pratique des assistants en médecine au sein du Beau Vallon.
1975-1978
Le Beau Vallon s’étend en ouvrant un centre de réadaptation et une nouvelle unité d’observation sur le site de Saint-Servais.
1982
Pour poursuivre un projet initié en 1977 de vie communautaire visant à la réinsertion sociale des patients chroniques, le Beau Vallon s’étend en louant des maisons hors du site de Saint-Servais. En 1984, le projet prend la forme d’une ASBL indépendante : « L’Espoir ». En 1990, l’Espoir obtient le statut d’Initiative d’Habitations Protégées (IHP).
1991-1995
Le Beau Vallon convertit une partie de ses lits hospitaliers et ouvre les Maisons de Soins Psychiatriques Les Jasmins et Les Tamaris.
2000-2002
Le Beau Vallon élargit son offre de soins en ouvrant une unité spécialisée en psychogériatrie et un hôpital de jour. L’infrastructure se modernise par la reconstruction complète de deux pavillons, occupés aujourd’hui par la Clinique du Parc et le Centre de Référence Psychiatrique pour Personnes Agées (CeRPPA).
2007
Le Beau Vallon approfondit sa collaboration avec l’Université Catholique de Louvain (UCL) en nouant un partenariat privilégié avec les Cliniques Universitaires Saint-Luc UCL, dont l’objectif est de de développer l’enseignement et la recherche clinique et d’augmenter la diversité de l’offre de soins en psychiatrie
2011
Dans le contexte de la réforme « Psy 107 » du secteur de la santé mentale, le Beau Vallon convertit une partie de ses lits hospitaliers pour créer dans le centre de Namur les équipes d’intervention mobiles « Pléiade », en collaboration avec le Centre Neuro-Psychiatrique Saint Martin.
2012-2014
Le Beau Vallon poursuit sa modernisation en reconstruisant à nouveau deux pavillons, occupés aujourd’hui par la Clinique Regina Pacis et la Réhabilitation.
2016
Le Beau Vallon est le premier hôpital belge francophone à obtenir une Accréditation de niveau « Or » pour l’ensemble de ses activités, décernée par l’organisme indépendant Accréditation Canada International. Par ailleurs, le Beau Vallon spécialise davantage son offre de soins : l’hôpital de jour pédopsychiatrique Psysalide ouvre ses portes et le Centre de Référence Psychiatrique pour Personnes Agées accroit sa capacité d’accueil.
2017
Dans le but de mieux répondre aux problématiques croissantes de santé mentale, le Beau Vallon lance sa Cellule d’Accueil et d’Orientation Psychiatrique (CAnOPée) et ouvre le centre de consultations médico-psychologiques Confluences à Jambes.
2020
Ouverture de la Polyclinique sur le site du Beau Vallon afin de proposer des consultations spécialisées en psychiatrie, pédopsychiatrie et neurologie pour les troubles qui demandent une prise en charge médicale ponctuelle ou suivie.
2021
L’unité ADOssée au sein de la Clinique du Parc ouvre ses portes afin d’offrir un cadre de soins mieux adapté aux besoins des adolescents. Grâce à des locaux entièrement réaménagés et une équipe pluridisciplinaire renforcée, cette unité sécurisée et chaleureuse permet une prise en charge adaptée.
2023
Une unité High and Intensive Care (HIC) au sein de la Clinique du Parc et en collaboration avec le CNP Saint-Martin est inaugurée. Destinée aux patients en situation de crise aiguë, cette unité propose une prise en charge rapide et de courte durée, favorisant l’intégration du réseau et des proches dès l’hospitalisation. Grâce à une approche centrée sur le patient, elle vise à éviter les mesures de restriction et à renforcer le suivi post-hospitalisation.